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Les Émirats arabes unis ont mis l’accent sur les questions liées à la violence à l’égard des femmes par le biais de mesures préventives, de campagnes de sensibilisation, de protection et d’initiatives politiques. Les Émirats arabes unis disposent de politiques solides en matière d’éducation des filles, de droits légaux des femmes, ainsi que de traitement et de soutien à la réhabilitation des victimes. En outre, ils continuent à développer une politique globale sur la violence domestique

Mme Lana Zaki Nusseibeh, ambassadrice et représentante permanente des Émirats arabes unis auprès des Nations unies à New York, a fait ces remarques lors de la commémoration officielle de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes hier au siège des Nations unies.

M. Ban Ki-Moon, l’ambassadrice Nusseibeh a remercié M. Ban Ki-Moon d’avoir lancé en 2008 la campagne UNiTE, qui vise à éliminer la violence à l’égard des femmes, et a exprimé sa reconnaissance pour le travail de la directrice exécutive d’ONU Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, et de la représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Mme Zainab Bangura, ainsi que de tous les éminents orateurs de la conférence, qui ont pris position contre la violence à l’égard des femmes dans le monde entier.

Elle a déclaré qu’en dépit des efforts déployés, la prévalence de la violence à l’égard des femmes – dans les actes commis au niveau national, au sein de la communauté ou par l’État – restait trop élevée partout dans le monde. Elle a ajouté : “Lorsque la moitié de la population mondiale doit vivre dans la peur, subir les conséquences de la violence ou, dans le pire des cas, perdre la vie, ce n’est pas seulement un problème pour les femmes ; c’est un problème pour nous tous – familles, communautés, sociétés, États. Si l’acte est global, les conséquences le sont aussi”. Mme Nusseibeh a évoqué la nécessité d’adopter de nouvelles stratégies et approches pour s’attaquer aux causes profondes du problème et permettre aux femmes, en tant qu’agents de leur propre autonomisation et de leur sécurité, de vivre sans la menace de la violence. Elle a cité de nouvelles preuves et données à l’appui d’un dialogue et de programmes globaux et participatifs sur les relations entre les sexes et le manque d’acceptabilité du recours à la violence