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Les Émirats arabes unis ont renouvelé leur engagement à combler le fossé entre la rhétorique et la pratique pour protéger les civils et faire respecter le droit international lors d’un débat ouvert du Conseil de sécurité des Nations unies en matière de protection des populations civiles.

Dans sa lettre au Conseil de sécurité des Nations unies, les Émirats arabes unis ont déclaré : “Les civils des zones touchées par les conflits dans le monde traversent une période difficile. En plus des menaces existantes auxquelles les populations civiles sont confrontées – violence, insécurité alimentaire et déplacement, entre autres – la pandémie de COVID-19 représente une nouvelle menace dramatique et pose de nouveaux défis à leur sécurité. Soucieux d’atténuer l’impact des conflits armés sur les civils du monde entier, les Émirats arabes unis saisissent cette occasion pour renouveler leur soutien et leur engagement en faveur de l’appel du Secrétaire général à un cessez-le-feu mondial. Comme l’a souligné le Secrétaire général, c’est le moyen le plus efficace de protéger les civils. C’est également l’occasion de nous rappeler que nous sommes tous des êtres humains.”

La protection des populations vulnérables, notamment par l’apport de soins médicaux dans les situations de conflit à travers le monde, est au centre des programmes humanitaires des Émirats arabes unis et de leurs efforts pour soutenir la lutte mondiale contre le coronavirus. Les EAU se sont associés à l’Organisation mondiale de la santé pour favoriser l’acheminement dans le monde entier d’équipements médicaux essentiels par le biais de la Cité internationale humanitaire de Dubaï. Récemment, nous avons également lancé une opération de pont aérien international en partenariat avec le Programme alimentaire mondial qui permettra d’acheminer des cargaisons et du personnel vitaux là où ils sont le plus nécessaires. Les Émirats arabes unis ont exprimé leur soutien aux efforts du Conseil pour négocier une résolution accueillant l’appel du Secrétaire général des Nations unies à un cessez-le-feu mondial, exhortant les membres du Conseil à surmonter leurs divisions et à prendre des mesures unifiées. En outre, les EAU ont également souligné combien il est important que les mesures prises par la communauté internationale pour faire face à la pandémie de COVID-19 soient conformes au droit humanitaire international.

Les Émirats arabes unis ont exhorté le Conseil de sécurité à adapter et à appliquer la gamme d’outils dont il dispose pour faire face efficacement à la menace croissante que représentent les acteurs non étatiques pour les civils, et à veiller à ce qu’ils s’y conforment. Les Émirats arabes unis ont souligné l’importance de s’attaquer aux graves violations du droit humanitaire international commises par des acteurs non étatiques, tels que les Houthis au Yémen, soulignant que si ces violations restaient sans réponse, elles pourraient contribuer à l’érosion de l’ensemble essentiel de règles visant à atténuer les effets des conflits armés.

En outre, les Émirats arabes unis ont exprimé leur engagement continu à soutenir tous les efforts visant à mettre fin aux violences sexuelles et sexistes dans les conflits, ainsi qu’à mettre en œuvre les résultats de la conférence “Mettre fin aux violences sexuelles et sexistes dans les crises humanitaires” qu’ils ont co-organisée à Oslo en 2019. Les Émirats arabes unis ont noté que la formation et le développement des compétences par le biais d’instruments de responsabilité nationaux et internationaux sont un élément essentiel de la promotion de la responsabilité et du respect des obligations internationales. À cet égard, les Émirats arabes unis ont réitéré leur soutien à l’équipe d’enquête des Nations unies pour la promotion de la responsabilité des crimes commis par l’État islamique (UNITAD), en particulier à son travail essentiel de documentation des crimes sexuels et sexistes contre les minorités religieuses.

Dans leur déclaration, les Émirats arabes unis ont également encouragé le Conseil de sécurité à étudier plus régulièrement dans ses délibérations l’impact des défis croissants que pose la protection des civils contre des menaces telles que l’utilisation malveillante des technologies numériques et le changement climatique.