Les EAU ont participé à un débat thématique de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies axé sur la paix et la sécurité, organisé par le président de l’Assemblée générale les 10 et 11 mai. Au cours de cet événement de deux jours intitulé “Dans un monde de risques : Un nouvel engagement pour la paix”, des représentants de haut niveau des États membres des Nations unies ont discuté de la manière de renforcer la réponse du système des Nations unies aux menaces actuelles et futures pour la paix et la sécurité internationales.
Mme Lana Nusseibeh, ambassadrice et représentante permanente des Émirats arabes unis auprès des Nations unies, a représenté les Émirats dans le débat et a fait une déclaration décrivant les défis de la sécurité mondiale et proposant des mesures concrètes pour atténuer efficacement les menaces auxquelles la communauté internationale est confrontée aujourd’hui.
Les conflits et la déstabilisation ont provoqué des crises humanitaires sans précédent. “Ensemble, le groupe des 125 millions de personnes dans le besoin aujourd’hui comprendrait le 11e pays le plus peuplé du monde”, a noté Mme l’ambassadrice Nusseibeh, et a appelé à des actions collectives et à une réforme du système humanitaire.
Dans sa déclaration, Mme l’ambassadrice Nusseibeh a souligné l’importance de la prévention et a appelé à une plus grande coopération de la part de la communauté internationale. Elle a noté que “les blocages au sein du Conseil de sécurité et l’incapacité de la communauté internationale à agir collectivement ont fracturé l’ordre mondial. Les acteurs non étatiques ainsi que les acteurs étatiques ont exploité cette situation”.
Mme l’ambassadrice Nusseibeh a également souligné l’importance pour les Nations Unies de travailler en étroite collaboration avec les organisations régionales et d’impliquer les communautés, en particulier les femmes.
Elle a appelé les Nations Unies à assurer la mise en œuvre des résolutions et des accords existants, ainsi qu’à tenir “tous les États membres responsables lorsqu’ils contreviennent à la Charte, ne respectent pas la souveraineté nationale, s’engagent dans une occupation étrangère, s’ingèrent dans les affaires intérieures d’autres États”.
Mme l’ambassadrice Nusseibeh a également souligné la nécessité de réformer les Nations unies et a mentionné que pour que l’ONU travaille plus efficacement, ses processus de prise de décision et ses structures de gestion “doivent être plus transparents et géographiquement diversifiés – pour refléter le monde tel qu’il est aujourd’hui”.
En conclusion, Mme l’ambassadrice Nusseibeh a souligné la prochaine sélection du prochain secrétaire général et a insisté sur le fait que “rien ne signifiera plus l’intention de diriger la transformation que la sélection du bon candidat pour le prochain secrétaire général”.