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NEW YORK – Les EAU, en leur qualité de Président du Groupe des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), ont demandé instamment à la communauté internationale de créer un environnement favorable aux efforts de paix dans les territoires palestiniens occupés en soulageant la souffrance du peuple palestinien et en mettant fin aux mesures illégales et provocatrices qui sabotent la solution à deux États. Les EAU ont également demandé à toutes les parties externes de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et ont mis l’accent sur la nécessité d’une solution politique au conflit syrien.

Son Excellence Lana Nusseibeh, ambassadrice et représentante permanente des EAU aux Nations unies, a parlé au nom du groupe OCI lors du débat trimestriel du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question de la Palestine, le 28 octobre 2019.

“Nous souhaitons réaffirmer que trouver une solution juste et complète au conflit permettra non seulement à la Palestine et à Israël de vivre côte à côte dans la paix et la sécurité mais soutiendra également la stabilité de la région,” a déclaré l’ambassadrice Nusseibeh. “La poursuite du statu quo sera exploitée par des groupes extrémistes afin de recruter, radicaliser et déstabiliser davantage la région.”

Elle a également sollicité un élan international pour lancer des négociations crédibles sur toutes les questions liées au statut final dans le processus de paix au Moyen-Orient, conformément aux termes de référence établis. Par ailleurs, l’ambassadrice Nusseibeh a demandé le retrait total d’Israël du Golan syrien occupé, aux frontières du 4 juin 1967, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Elle a affirmé la nécessité pour toutes les parties externes de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et a réitéré l’appui de l’OCI pour une solution politique à la crise syrienne conforme à la Résolution 2254 (2015).

Elle a exprimé l’engagement de l’OCI à un résultat favorisant un état palestinien basé sur les frontières du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux résolutions concernées, au mandat de Madrid, à l’initiative de paix arabe, et à la Feuille de route du Quatuor.

L’ambassadrice Nusseibeh a déploré l’implantation continue de nouvelles colonies et l’expansion des zones existantes, ainsi que l’annexion et la confiscation des terres dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est. Elle a également exprimé l’inquiétude de l’OCI au sujet des tentatives illégales visant à modifier le statut historique et la composition démographique de Jérusalem-Est occupée, y compris les actes illégaux et provocateurs envers les lieux saints du Christianisme et de l’Islam, en particulier Al-Haram Al-Sharif. Elle a souligné que de telles actions menaçaient la sainteté, la stabilité et le statut des lieux saints, alimentant éventuellement la violence et l’extrémisme dans la région.

De plus, l’ambassadrice Nusseibeh a recommandé que le Conseil et une grande partie de la communauté internationale préviennent d’urgence une détérioration de la situation humanitaire et économique en Palestine et répondent aux besoins humanitaires du peuple palestinien, y compris les réfugiés palestiniens. Elle a encouragé les États membres à fournir ou à augmenter leurs contributions aux entités des Nations unies qui œuvrent assidument pour améliorer l’existence des Palestiniens et soutenir la reprise économique et le développement dans les territoires occupés. Elle a également réaffirmé le solide appui de l’OCI pour le travail de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), et pour le renouvellement de son mandat.

“Nous affirmons que notre objectif est de réaliser une vision longtemps différée de deux états – la Palestine et Israël – vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Les États membres de l’OCI continueront à soutenir les efforts internationaux pour promouvoir une solution juste, complète, pacifique et durable qui mettra fin au conflit, une condition préalable essentielle pour la paix et la sécurité régionales et internationales,” a conclu l’ambassadrice Nusseibeh.