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New York – Les EAU se sont joints à plus de 170 pays pour signer l’Accord de Paris sur le climat lors de la cérémonie de signature de haut niveau, organisée par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon, à New York. La cérémonie a marqué la première étape de la mise en œuvre de l’accord de Paris, qui a été adopté en décembre 2015.

 

 

New York – Les EAU ont rejoint plus de 170 pays pour signer l’Accord de Paris sur le climat lors de la cérémonie de signature à haut niveau, convoquée par le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon, à New York. La cérémonie a marqué la première étape de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, qui a été adopté en décembre 2015.

 

Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre du changement climatique et de l’environnement a déclaré : “Les Émirats arabes unis sont fiers d’être ici aujourd’hui pour envoyer un message uni au monde. Nous ferons en sorte que l’accord de Paris fonctionne, et nous travaillerons individuellement et collectivement pour trouver les meilleurs moyens d’agir sur le climat”.

 

L’accord de Paris régira l’action climatique après 2020 en continuant à diversifier son économie grâce à un cadre flexible qui permet aux pays de déterminer leur propre action en matière d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. À partir du mois de mai de cette année, les parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entameront un processus pluriannuel visant à détailler l’accord afin de trouver des moyens équitables et novateurs d’inciter tous les pays, développés et en développement, à réaliser leurs plus grandes ambitions.

 

Lors de sa déclaration à la cérémonie de signature, le Dr Al Zeyoudi a exposé les mesures volontaires que les EAU prennent pour diversifier leur économie dans des industries de la connaissance, notamment par le biais de la Vision 2021 des EAU, de la Stratégie de croissance verte et de la Stratégie d’innovation. “Ces stratégies et plans globaux ne se traduiront pas seulement par des avantages en termes de réduction des émissions, mais ils contribueront également à préserver notre économie pour les générations futures”.

 

M. Al Zeyoudi a également souligné les stratégies du pays visant à protéger ses ressources environnementales uniques, en particulier en ce qui concerne la conservation de l’eau et de l’environnement marin.

 

En marge de la cérémonie de signature, les EAU et le Royaume du Maroc ont signé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération sur les questions de changement climatique et à relever les défis mondiaux en matière de durabilité. Ledit protocole d’accord s’appuie sur les liens bilatéraux étroits avec le Maroc, qui accueillera la 22e session de la Conférence des parties (COP22) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tiendra à Marrakech, au Maroc, en novembre 2016.

 

La délégation des EAU a également rencontré ses homologues de l’Australie, du Canada, de la France, de Madagascar, des Maldives, des Philippines et du Royaume du Maroc pour discuter des domaines de coopération dans le contexte du changement climatique et de l’environnement.

 

M. Al Zeyoudi a également rencontré Michael Bloomberg, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les villes et le changement climatique. Ils ont discuté de ce que les villes peuvent faire de plus pour lutter contre le changement climatique.

 

La délégation des EAU comprenait M. Razan Al Mubarak, secrétaire général de l’Agence pour l’environnement – Abou Dhabi (EAD), Mme Lana Nusseibeh, représentante permanente des EAU auprès des Nations unies, et M. Majid Hassan Al Suwaidi, consul général des EAU à New York, ainsi que des représentants du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, du ministère du changement climatique et de l’eau, de l’ADNOC, de l’Autorité de l’électricité et de l’eau de Dubaï et de Dubaï Land.

 

Razan Khalifa Al Mubarak a déclaré que l’Agence de l’environnement d’Abou Dabi s’est engagée à jouer son rôle et appelle à une approche urgente et multipartite du changement climatique qui concilie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de découpler le dioxyde de carbone de la croissance économique, de s’adapter au changement climatique et d’engager notre communauté de citoyens et de résidents à faire leur part pour relever ce qui pourrait être le plus grand défi environnemental, sociétal et économique de l’humanité.

 

“Abou Dabi est resté fidèle à son engagement en faveur du développement de sa ville et de sa population, et nous restons déterminés à le soutenir tout en protégeant et en préservant notre patrimoine naturel. Nous resterons un acteur actif et collaboratif en fournissant un accès efficace à des données environnementales fiables qui permettront aux décideurs de disposer d’informations garantissant que le développement responsable et durable est la voie de notre avenir”, a-t-elle déclaré.

 

La signature de l’accord de Paris est un pas important sur la voie qui nous permettra de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés au-dessus des températures préindustrielles, seuil que les scientifiques ont considéré comme critique. Les EAU et toutes les autres nations qui ont soumis et se sont engagées à verser des contributions nationales déterminées (INDC) devront agir de manière décisive, innover et collaborer avec d’autres nations pour réduire leurs émissions.